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http://www.lepaysbriard.fr/automobile-pas-de-vitres-trop-teintees-en-allemagne-24298/Pas de vitres trop teintées en Allemagne !Désagréable aventure, le week-end dernier, pour un habitant de Pommeuse…
Il a été arrêté en Allemagne parce que ses vitres de voiture étaient trop teintées.
27/03/2016 à 09:28 par Jean-Michel ROCHET
En pleine rue, à Stuttgart, Antoine Ilardo est contraint d’enlever le film de ses vitres teintées sous les yeux des policiers qui l’ont arrêté.Antoine Ilardo, un entrepreneur de Pommeuse, spécialisé dans la création de luminaires LED pour les particuliers et les professionnels, voyage beaucoup en Europe pour des raisons professionnelles. Il réalise, en effet, 95 % de son chiffre d’affaires à l’exportation. C’est ainsi que, le week-end dernier, il s’est rendu à Stuttgart, à la Foire bien connue de cette ville allemande. « Tout à coup, j’ai vu une voiture de police derrière moi. Elle a mis son gyrophare, puis sa sirène. J’ai cru qu’elle voulait me dépasser, mais non, c’était pour m’arrêter. J’ai obtempéré.
Main sur son pistolet, le policier m’a fait comprendre que c’était mes vitres la cause du problème », raconte le Pommeusien encore sous le coup de l’émotion alors qu’il est de retour en Brie.
Antoine Ilardo tente alors d’expliquer que ses vitres teintées sont d’origine puisqu’il a commandé l’option chez son concessionnaire. Il dit que sa voiture est homologuée en France et qu’il peut donc circuler librement en Europe et notamment en Allemagne puisqu’il n’est pas résident de ce pays, mais simplement de passage. « Vous n’allez pas demander à un Américain qui circule en Allemagne de casser toute sa voiture sous prétexte que les normes américaines sont très différentes des nôtres… » a-t-il même tenté d’argumenter.
Au briquet et avec les ongles…
Le policier ne veut rien savoir. Son commissariat, contacté pour des raisons linguistiques, explique au Pommeusien que c’est l’agent qui décide et qu’il n’y a donc rien à faire qu’à se conformer à ses ordres.
« J’ai donc dû décoller, avec mon briquet et mes ongles, le film teinté de mes vitres pour pouvoir reprendre la route. J’avais proposé au policier de laisser ma voiture à l’hôtel et prendre un taxi, mais rien n’y a fait ;
ou j’enlevais le film ou il immobilisait la voiture sur place. »De retour en France, Antoine Ilardo a pu constater sur Internet qu’il n’était pas le seul à avoir vécu cette aventure, mais il veut savoir qui, du policier allemand ou de lui, avait raison. « Je vais poser la question au ministère des Affaires étrangères », conclut-il.