Re-bonjour ...
je vais apporter un correctif à ce que j'ai dit, en apportant quelques précisions supplémentaires, afin que l'ami RIC n'ait aucun souci à se faire, à propos de consommation.
L'auto : c'était le véhicule de fonction du directeur commercial de 4 concessions parisiennes. Il l'a remplacé l'année dernière aux vacances d'été par une Cadillac. Elle a donc été vendue par Opel France en tant qu'OK occasions. Ils ont dû être contents de placer ce truc invendable, pensez donc : grosse cylindrée essence, boîte auto ...
Elle était particulièrement soignée par l'atelier et par son utilisateur. Aucune trace d'utilisation, pas de tapis de sol puisque nettoyée régulièrement, pas d'anti-vol de roues, car elle couchait bien à l'abri. Ce sont les 2 seules choses que j'ai fait mettre à la réception.
On peut supposer que les réglages étaient peaufinés, image de marque oblige.
Je me suis donc fait plaisir pour mon départ en retraite et mon installation en province, pour le prix d'une Laguna diesel ou autre C5 ou 407.
On m'avait dit chez Opel : comptez 13 litres en ville, ce qui ne me faisait pas peur compte tenu de l'usage provincial que j'allais en faire.
Mes précédentes Vectra : une Vectra 1 2l BVA achetée d'occasion pour préserver ma BM d'un usage quotidien en région parisienne. Puis Vectra B 1.8 BVA déjà achetée à Opel-France juste après le coupe du monde de foot. C'était peut-être celle de Zidane .... (là je fantasme !).
Celle-là, je la maitrisais bien, avec ses possibilités de changement de vitesses au régime que je voulais, position 'sport' ou pas, en fonction de la position de l'accélérateur, et à l'oreille (moteur). Comme avec une boîte manuelle, on s'arrange pour que le régime tombe sur la plage de couple intéressante en montant les vitesses. Et en descente, la position 'sport' me donnait du frein-moteur en changeant les lois de passage en fonction de la vitesse !
Bien sûr, il ne fallait pas faire n'importe quoi sous peine de casse. On peut donc s'amuser à piloter, même avec une 'boitoto' sans parler de l'avantage de roues toujours en prise. Je n'ai pas poussé mes expériences en tentant aussi de jouer simultanément du freinage et de l'accélérateur, comme on le faisait avec de petites tractions en rallye dans les années 70 ... ceci est une autre histoire, ...
Bref, en connaissant bien cette brave familiale un peu sous-motorisée pour des dépassements, sur 6 ans d'utilisation, c'était autour de 7 litres sur autoroute calme, autour de 8 litres sur petites routes avec les traversées à 50, et 9 litres en région parisienne (banlieue sud, A86).
Sans ordinateur de bord mais en contrôlant à chaque plein.
Changement de décor, je prends livraison de ma Vectra C. En pleine circulation parisienne, je n'étais pas à l'aise du tout question gabarit, visibilité, etc. il fallait que je prenne mes marques. Je m'attendais au pire en matière de dosage côté accélérateur. Eh bien non, tout est encore plus doux que l'ancienne, tant mieux pour les manoeuvres.
Après une période d'adaptation à toutes les nouvelles commandes, je me suis intéressé à l'ordinateur de bord et à la boîte, en cherchant le meilleur moyen de s'en servir.
D'abord, la boîte. Plus de position 'sport', mais un levier positionnable en auto ou manuel. Pas grand chose dans la notice sur l'utilisation en manuel. Essayons. La première monte, monte. Il est temps de passer la 2eme. Faut-il lever le pied de l'accélérateur pour que le convertisseur s'adapte au nouveau rapport, en baissant le régime ? non, cela n'a pas l'air efficace. On laisse le pied, et on pousse le levier. Plus de secousse mais le convertisseur glisse (voir compte -tours,car on n'entend guère le moteur en-dessous de 3000 T). Et ainsi de suite, mais le changement n'est pas immédiat : ce n'est pas une vraie boîte séquentielle, on va faire avec.
A la descente, pareil : il y a un glissement et on ne peut pas descendre 2 rapports en une fraction de seconde. Il faut décomposer.
Houlà .... après cette tartine de texte, je m'éloigne du sujet ... mais non, on y arrive. J'ai voulu faire une corrélation entre l'indication de consommation immédiate, les réactions de la boîte et des conditions d'utilisation.
Nous y voici. A froid le matin, dans avoir bougé, climat ou pas, on fait 2,5 à 2,7l à l'heure. A chaud, toujours à l'arrêt, on tombe à 1,4 à 1,7 à l'heure.
Roulons maintenant. Pied lourd ou léger, le fait d'accélérer même doucement fait monter cet indicateur vers les 20 ou 30 l, c'est selon.
Nous sommes maintenant en palier, vers 90 - 100. Passons en manuel. nous sommes bien en 5eme. Selon l'indic, sur un faux-plat, en montée 9 ou 10l, en descente, 6 ou 7. Sur le plat, autour de 7.
Mettons le régulateur. Cela ne change pas grand chose.
Dans ces conditions de trajet, je tourne bien à 8l en moyenne.
Mais ... s'il y a du monde sur cette route, avec des ralentissements, des traversées à 50, des remises en vitesse, des camions à dépasser, des suceurs de coffre arrière qui vous poussent à accélérer histoire de remettre de la distance, eh bien on arrive plutôt à 9.
Voilà pour la route.
Autoroute: en respectant le 130 mais sans me priver d'accélérer ne serait-ce que pour le plaisir : Vendôme-St-Etienne par Clermont-Fd et retour dans la journée = moins de 8l (beau temps, un peu frais, cà joue).
Mixte : départ Vendôme, route tranquille (70km) autoroute puis A86, arrivée Créteil : 7,5l sans mollir, toujours dans le respect des vitesses (95%).
Trajet retour, incluant quelques courses sur place (en ville petits trajets, beaucoup d'arrêts), arrivée autoroute : 10,5 en moyenne, puis revenue à 9 en fin de trajet (pas à 7 ni 8, allez comprendre ...)
Enfin, trajet habituel : départ à froid, courses à Vendôme, ville moyenne à 15km, retour, moyenne : 9l guère plus, même en m'amusant un peu, ce qui ne manque pas d'arriver.
On peut aussi remettre à zéro l'ordinateur quand les circonstances changent, pour voir.
Dans la pratique, j'essaie de faire 600 km avec 50l. Cela doit bien faire rigoler les Diesels, mais je dis aussi que je consomme et pollue moins que la 104 de ma femme !
J'arrête ici pour ne pas lasser. A +